Les exercices de mise en selle font partie intégrante de la progression de chaque cavalier souhaitant améliorer sa position et son harmonie avec le cheval. Travailler la mise en selle ne se résume pas à corriger une posture, mais permet aussi d’affiner l’assiette, de renforcer le gainage musculaire et de favoriser l’autonomie du cavalier lors de chaque séance. Bien souvent redoutés mais toujours bénéfiques, ces exercices ouvrent la porte à une monte plus juste, plus souple et plus efficace, que ce soit pour le plaisir ou la compétition. Découvrez des méthodes concrètes pour optimiser votre mise en selle et installer un vrai confort avec votre cheval.
Pourquoi les exercices de mise en selle sont-ils indispensables ?
S’attarder sur les exercices de mise en selle, c’est investir dans la qualité de la position du cavalier à moyen et long terme. Ces exercices sollicitent en profondeur des groupes musculaires parfois négligés et exigent un gainage musculaire optimal pour accompagner, sans gêner, les mouvements du cheval. Un cavalier équilibré, capable de s’ajuster avec précision, saura mieux communiquer ses intentions et garantir la sécurité de la séance.
L’amélioration de l’assiette est également au cœur de la mise en selle. Lorsque cette dernière est correcte, les aides sont plus discrètes et plus efficaces, ce qui facilite l’apprentissage de figures ou d’allures plus complexes comme le trot assis. Le centre de gravité reste stable, permettant plus de légèreté pour le cheval et de contrôle pour le cavalier.
Les étapes essentielles de l’échauffement du cavalier
L’échauffement du cavalier ne se limite pas à quelques tours de manège au pas. Intégrer des exercices ciblés dès les premières minutes de la séance protège le corps et prépare activement les muscles sollicités ensuite par la mise en selle. Un échauffement efficace commence souvent à pied, avec des étirements dynamiques pour assouplir hanches et cuisses. Si vous souhaitez orienter votre entraînement vers un niveau professionnel, il est aussi utile de se renseigner sur la formation AFASEC et les critères France Galop nécessaires pour devenir jockey.
Une fois à cheval, alterner pas, trot et transitions fréquentes permet de dynamiser la posture du cavalier et d’activer ses réflexes proprioceptifs. Des exercices simples comme lever et baisser les talons ou alterner tension et relâchement des jambes préparent idéalement à la suite.
Exercices classiques pour travailler la position du cavalier
Parmi tous les exercices de mise en selle, certains sont devenus incontournables dans la préparation de tout cavalier soucieux de progresser. Ils favorisent une meilleure conscience corporelle et corrigent les défauts posturaux qui gênent la communication avec le cheval.
Le travail sans étriers : un défi accessible
Retirer les étriers, même temporairement, encourage naturellement un meilleur contact entre jambe et cheval. Le travail sans étriers oblige à maintenir une posture droite, alignée, et met à contribution la mobilité des hanches ainsi que le gainage musculaire du tronc. Ainsi, s’exercer au trot assis sans étriers développe sensiblement l’endurance musculaire et apprend à absorber le mouvement.
Pour tirer profit de cet exercice, il est conseillé de commencer sur des séances courtes puis d’augmenter progressivement la durée. Il ne s’agit pas de forcer mais bien de stimuler le dos, les abdominaux et de sentir les ajustements naturels du bassin. Les cavaliers qui souhaitent approfondir leur engagement dans les sports hippiques peuvent consulter des conseils concernant les étapes de formation pour devenir jockey.
Mains libres ou mains dans le dos : solliciter l’équilibre
Réaliser quelques tours de manège en gardant les mains dans le dos ou posées sur la tête met immédiatement à l’épreuve la stabilité du cavalier. Sans l’appui des rênes, celui-ci doit gérer sa verticalité et l’alignement des épaules et du bassin uniquement grâce à l’ajustement de la posture des genoux et cuisses.
En trottant de cette façon, il devient plus facile d’identifier une mauvaise habitude ou un déséquilibre naissant. Les mains libres révèlent l’autonomie acquise ou à acquérir, rendant l’apprentissage plus pertinent au quotidien.
Conseils pratiques pour maintenir la justesse et favoriser le relâchement
Travailler sa mise en selle ne repose pas uniquement sur la répétition de figures ou sur la force brute. Construire une belle assiette demande aussi d’apprendre à détendre certaines zones et à délier les articulations, tout en conservant une tonicité globale. Un relâchement des jambes approprié évite la crispation et l’inconfort pour le cheval.
La posture des genoux et cuisses mérite une attention constante : ils doivent envelopper le flanc du cheval sans pression excessive. Un bon équilibre repose souvent sur une alternance entre tension (gainage musculaire) et décontraction, pour répondre rapidement aux variations d’impulsion ou d’allure.
- Éclipsez régulièrement les étriers pendant quelques minutes pour « réveiller » les muscles profonds.
- Pensez à respirer profondément et régulièrement afin de favoriser la souplesse du bassin et du dos.
- Travaillez au pas et au trot assis pour fluidifier vos mouvements.
- Observez dans un miroir ou sur vidéo votre position afin d’ajuster ce qui vous échappe sur le moment.
Questions fréquentes sur les exercices de mise en selle
Quels exercices de mise en selle permettent d’améliorer rapidement sa position du cavalier ?
- Le travail sans étriers sur différentes allures (pas, trot assis, galop).
- L’exercice mains dans le dos pour augmenter la conscience posturale.
- Des transitions fréquentes entre les allures pour activer le gainage musculaire.
Répéter ces exercices quelques minutes chaque séance accélère l’amélioration de l’assiette et donne une assise plus stable.
Comment éviter les tensions excessives pendant la mise en selle ?
Il convient d’alterner entre phases actives et moments de relâchement, surtout au niveau des jambes et du bassin. Respirer lentement et régulièrement aide à éviter la crispation. Des séances variées combinant échauffement du cavalier, passages sans étriers et jeu sur la respiration permettent d’installer un vrai confort musculaire.
- Relâchez ponctuellement les épaules et desserrez les doigts sur les rênes.
- Prenez conscience de vos appuis et réajustez doucement dès qu’une crampe survient.
Pourquoi le trot assis est-il recommandé dans les exercices de mise en selle ?
Le trot assis oblige à accompagner le rebond du cheval uniquement grâce à l’assiette et au gainage, ce qui sollicite intensément les muscles du tronc et du bassin. Cet exercice affine la perception du mouvement sous la selle et développe un véritable contrôle postural. En ajoutant ce travail à chaque séance, la progression vers une position du cavalier naturelle devient plus facile.
- Commencez par quelques foulées puis augmentez progressivement la durée.
- Alternez trot assis avec travail sans étriers pour varier les sensations.
Quels bénéfices attendre sur le long terme grâce aux exercices de mise en selle ?
À force de persévérer dans ces exercices de mise en selle, la posture globale s’améliore, l’assiette devient naturelle et le gainage musculaire soutient tout mouvement d’ensemble. Le dialogue avec le cheval se simplifie, ce qui conduit à une meilleure harmonie dans toutes les disciplines équestres.
- Sensations d’équilibre renforcées.
- Diminution des douleurs musculaires liées à l’effort.
- Capacité accrue à absorber les mouvements imprévus du cheval.
